[Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
5 participants
:: Jeux :: Console(s)
Page 1 sur 1
[Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Yop tout le monde !
Je vous propose de lire ce superbe test de PES et FIFA. Il y en à pour les deux parties. Et je tiens à rajouter que chacun a ses goûts, que ce sont deux jeux xompletement différents, basé sur un style différent, donc pas la peine de dire que tel ou untel est le meilleur. Chacun ses goûts
Bonne lecture !
_________________________________________
Événement ce jeudi 30 octobre : les deux simulations phares lancent leur nouvelle saison simultanément. De quoi hésiter sur la crémerie, d'autant que les deux jeux sont de qualité.
Version courte : achetez FIFA 11. Version longue : dommage, si dès 2007 Konami avait sorti un PES de cet acabit, de nombreux adeptes de la célèbre série culte de la PlayStation 2 ne s'en seraient pas détournés si rapidement. Pour la première fois depuis le début de cette génération de consoles, les deux simulations phares proposent une réelle alternative aux joueurs. Mais, fort de quatre années d'améliorations continues, FIFA 11 se montre le plus abouti.
En attendant un comparatif complet la semaine prochaine – le temps notamment d'explorer en profondeur les modes carrière et jeu en ligne –, plusieurs tendances fortes ressortent déjà de cette saison. La réalisation technique des deux jeux est en amélioration, avec un avantage à FIFA pour les commentaires et la modélisation des stades. En match, le titre d'EA se montre beaucoup plus lent et mou, mais offre plus de possibilités de combinaisons créatives et des animations bluffantes. PES se rattrape avec un rythme plus soutenu, des joueurs plus réactifs et des buts plus variés et imprévisibles. Mais il pèche par son contenu, la faute à des effectifs qui ne sont pas mis à jour par défaut. Dans l'ensemble, ce sont là deux très bons jeux, mais, puisqu'il faut bien choisir, autant opter pour le meilleur, et, cette année, sauf à préférer le spectacle au réalisme, il s'appelle FIFA 11.
Je vous propose de lire ce superbe test de PES et FIFA. Il y en à pour les deux parties. Et je tiens à rajouter que chacun a ses goûts, que ce sont deux jeux xompletement différents, basé sur un style différent, donc pas la peine de dire que tel ou untel est le meilleur. Chacun ses goûts
Bonne lecture !
_________________________________________
Événement ce jeudi 30 octobre : les deux simulations phares lancent leur nouvelle saison simultanément. De quoi hésiter sur la crémerie, d'autant que les deux jeux sont de qualité.
Version courte : achetez FIFA 11. Version longue : dommage, si dès 2007 Konami avait sorti un PES de cet acabit, de nombreux adeptes de la célèbre série culte de la PlayStation 2 ne s'en seraient pas détournés si rapidement. Pour la première fois depuis le début de cette génération de consoles, les deux simulations phares proposent une réelle alternative aux joueurs. Mais, fort de quatre années d'améliorations continues, FIFA 11 se montre le plus abouti.
En attendant un comparatif complet la semaine prochaine – le temps notamment d'explorer en profondeur les modes carrière et jeu en ligne –, plusieurs tendances fortes ressortent déjà de cette saison. La réalisation technique des deux jeux est en amélioration, avec un avantage à FIFA pour les commentaires et la modélisation des stades. En match, le titre d'EA se montre beaucoup plus lent et mou, mais offre plus de possibilités de combinaisons créatives et des animations bluffantes. PES se rattrape avec un rythme plus soutenu, des joueurs plus réactifs et des buts plus variés et imprévisibles. Mais il pèche par son contenu, la faute à des effectifs qui ne sont pas mis à jour par défaut. Dans l'ensemble, ce sont là deux très bons jeux, mais, puisqu'il faut bien choisir, autant opter pour le meilleur, et, cette année, sauf à préférer le spectacle au réalisme, il s'appelle FIFA 11.
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Test : PES 2011, meilleur épisode de la génération HD.
Quatre ans après PES 6, la série de Konami renoue avec ses valeurs : du spectacle, du challenge, et de la technicité. Mais elle garde un côté vieille école.
Cela ressemble à un moment d'égarement, de nostalgie, de sympathie. Un murmure pas très rationnel, dans un coin de la tête : « quand même, c'était bien, PES ». Cela fait désormais plusieurs saisons, quatre, exactement, que la série de Konami n'est plus considérée comme la référence. Mais un peu comme l'Ajax des années 90, ou l'Arsenal des années 2000, même quand elle perd de sa superbe, ses supporters y restent attachés.
On aura beau dire, un PES n'est pas une simulation de football. C'est un PES, un sous-genre à lui tout seul et une jolie histoire d'amour et de haine passionnelle qui s'est tissée, avec le temps, entre les joueurs et lui. Et si l'on peut accorder une chose à cette édition 2011, c'est de savoir réveiller de bons souvenirs.
Une modélisation des joueurs travaillée, des équipes bien en place, un dosage savant entre risque, chance et maîtrise, et voilà qu'en deux-trois réglages, PES fait renaître de vieilles sensations oubliées. Avant de se compromettre en 2008 et 2009 dans deux épisodes mal réglés, aux défenses catastrophiques et au rendu visuel un peu honteux, la série de Konami avait su développer un style unique, un équilibre fascinant entre spectacle et réalisme, un authentique feeling, reconnaissable entre tous, et après un épisode 2010 de transition, c'est un peu de ce même feeling que l'on retrouve aujourd'hui.
L'art subtil de la passe
Face à des défenses regroupées, la technique et le collectif retrouvent de leur importance. Finis les débordements faciles sur les ailes, PES 2011 insiste sur la circulation de balle, le jeu dans les interstices, les ballons en profondeur dans le dos des défenseurs.
Le système de passe a été revu, et surprend par sa simplicité. Une jauge de puissance, une direction à donner : sur le papier, rien d'original. Mais au contraire des épisodes précédents, les passes ne sont plus automatisées, et il faut apprendre à savamment doser et viser pour produire l'effet espéré.
Dans un premier temps, les déchets sont nombreux, jouer collectif se révèle stressant, il devient tentant de jouer petit bras. Puis le système dévoile peu à peu son intérêt : créer le service parfait, inventer des diagonales, surprendre la défense adverse en trouvant l'angle ou le dosage imprévu. Surtout que la physique de balle un peu curieuse favorise la prise de risque. En effet, le moindre coup de pied dans la balle part dans une détonation impressionnante, et on s'imagine le boulet de canon perdu. Mais en vérité, le cuir freine assez rapidement, subitement, en fin de course, et de nombreux ballons qui sortiraient directement en touche ou en six-mètre dans FIFA 11 deviennent d'infernales passes décisives dans PES 2011.
Jérôme Rothen on ice
Tout en dosage, ce système de passes permet de créer du chaos dans un jeu de football dans l'ensemble encore assez statique, surtout comparé à la série d'Electronic Arts. Si cette année, les équipiers dans PES ont regagné en discipline ce qu'ils avaient perdu les années précédentes, il leur manque encore cet esprit d'initiative qui donne tant de vie aux matchs dans FIFA. Les contres favorables et les rebonds sont également moins chaotiques qu'avant, mais pour tout dire, assez discrets, surtout comparés au moteur physique d'une hallucinante précision de FIFA 11.
Un détail témoigne de la distance qui sépare les deux séries : les déplacements. Du côté d'Electronic Arts, ils sont souples, tandis que dans PES 2011, les joueurs donnent toujours cette impression curieuse de piloter le ballon, d'attaquer des virages, et de se mouvoir par à-coups. Ce mode de déplacement assez typique de la série donne l'impression de ne jouer que des Jérôme Rothen, sentiment étrange s'il en est. Il participe à la fois de l'impression un peu rétro que laisse le jeu, et du charme indéfinissable qui en émane.
Pas de Guardiola sans du peps
En fait, PES 2011 reste en dessous de FIFA sur de nombreux points - la réalisation technique, l'innovation, la richesse de la base de données. Mais il conserve un feeling très particulier, inimitable, qui mérite à lui seul de s'y (re)plonger.
Au contraire de FIFA, ici, les passes sont appuyées, les frappes pêchues, les joueurs réactifs. Les parties sont animées d'un peps, d'un tonus qui tend à se perdre, et pour irréaliste qu'il puisse passer, il donne aux matchs une vigueur des plus plaisantes à jouer. Certes, il arrive parfois de marquer des lucarnes d'un improbable tacle glissé des 20 mètres. Mais le plaisir d'allumer une « patate dans la lulu », ça ne se remplace pas.
Dommage que PES pêche sur des détails tout bêtes. A quoi sert d'avoir la licence de la Ligue des champions, si la compétition ne commence pas avec les groupes réels ? A quoi sert d'afficher l'écusson de l'équipe de France sur l'arrière de la jaquette, si c'est pour placer Gallas le retraité en défense centrale, et Anelka en pointe ? Même les transferts de cet été ne sont pas intégrés, Gourcuff joue encore à Bordeaux et Nênê à Monaco. Certes, un petit tour dans l'éditeur permet de remettre les choses en place, mais les joueurs auraient apprécié de démarrer d'office avec des effectifs à jour.
Votre ex vous reveut
Au final ? PES 2011 est le meilleur de la série depuis le passage aux consoles HD, et haut la main. Ce n'est peut-être pas suffisant pour concurrencer totalement EA. En l'état, PES 2011 peut concurrencer FIFA 08, mais pas FIFA 11, dont les nouveautés sont suffisamment nombreuses pour garder l'avance conquise ces trois dernières années. Mais le jeu de Konami n'en mérite pas moins le coup d'oeil.
Vous vous rappelez la fois où vous avez croisé votre ex dans la rue, celle que vous aviez délaissée pour tomber dans les bras d'une autre ? PES 2011, c'est un peu la même chose. La série de Konami a retrouvé son charme, et même si aujourd'hui, chacun de ses gestes les plus séducteurs vous est déjà très familier, trop peut-être, il y a toujours la tentation de céder à ses avances, comme ça, petit plaisir facile et coupable, retourner quelques heures durant dans les bras d'une autre.
Ne quittez pas votre nouvel amour pour autant, inutile de trahir EA, offrez-vous juste un essai, en douce. Après tout, ils sont si différents, et vous savez bien que d'un point de vue rationnel, FIFA 11 est indétrônable. Mais tentez quand même. Juste pour le plaisir de retrouver de vieux réflexes oubliés, et de murmurer, dans un petit râle de jouissance qui vient de loin : « Quand même, c'était bien, PES ».
Cela ressemble à un moment d'égarement, de nostalgie, de sympathie. Un murmure pas très rationnel, dans un coin de la tête : « quand même, c'était bien, PES ». Cela fait désormais plusieurs saisons, quatre, exactement, que la série de Konami n'est plus considérée comme la référence. Mais un peu comme l'Ajax des années 90, ou l'Arsenal des années 2000, même quand elle perd de sa superbe, ses supporters y restent attachés.
On aura beau dire, un PES n'est pas une simulation de football. C'est un PES, un sous-genre à lui tout seul et une jolie histoire d'amour et de haine passionnelle qui s'est tissée, avec le temps, entre les joueurs et lui. Et si l'on peut accorder une chose à cette édition 2011, c'est de savoir réveiller de bons souvenirs.
Une modélisation des joueurs travaillée, des équipes bien en place, un dosage savant entre risque, chance et maîtrise, et voilà qu'en deux-trois réglages, PES fait renaître de vieilles sensations oubliées. Avant de se compromettre en 2008 et 2009 dans deux épisodes mal réglés, aux défenses catastrophiques et au rendu visuel un peu honteux, la série de Konami avait su développer un style unique, un équilibre fascinant entre spectacle et réalisme, un authentique feeling, reconnaissable entre tous, et après un épisode 2010 de transition, c'est un peu de ce même feeling que l'on retrouve aujourd'hui.
L'art subtil de la passe
Face à des défenses regroupées, la technique et le collectif retrouvent de leur importance. Finis les débordements faciles sur les ailes, PES 2011 insiste sur la circulation de balle, le jeu dans les interstices, les ballons en profondeur dans le dos des défenseurs.
Le système de passe a été revu, et surprend par sa simplicité. Une jauge de puissance, une direction à donner : sur le papier, rien d'original. Mais au contraire des épisodes précédents, les passes ne sont plus automatisées, et il faut apprendre à savamment doser et viser pour produire l'effet espéré.
Dans un premier temps, les déchets sont nombreux, jouer collectif se révèle stressant, il devient tentant de jouer petit bras. Puis le système dévoile peu à peu son intérêt : créer le service parfait, inventer des diagonales, surprendre la défense adverse en trouvant l'angle ou le dosage imprévu. Surtout que la physique de balle un peu curieuse favorise la prise de risque. En effet, le moindre coup de pied dans la balle part dans une détonation impressionnante, et on s'imagine le boulet de canon perdu. Mais en vérité, le cuir freine assez rapidement, subitement, en fin de course, et de nombreux ballons qui sortiraient directement en touche ou en six-mètre dans FIFA 11 deviennent d'infernales passes décisives dans PES 2011.
Jérôme Rothen on ice
Tout en dosage, ce système de passes permet de créer du chaos dans un jeu de football dans l'ensemble encore assez statique, surtout comparé à la série d'Electronic Arts. Si cette année, les équipiers dans PES ont regagné en discipline ce qu'ils avaient perdu les années précédentes, il leur manque encore cet esprit d'initiative qui donne tant de vie aux matchs dans FIFA. Les contres favorables et les rebonds sont également moins chaotiques qu'avant, mais pour tout dire, assez discrets, surtout comparés au moteur physique d'une hallucinante précision de FIFA 11.
Un détail témoigne de la distance qui sépare les deux séries : les déplacements. Du côté d'Electronic Arts, ils sont souples, tandis que dans PES 2011, les joueurs donnent toujours cette impression curieuse de piloter le ballon, d'attaquer des virages, et de se mouvoir par à-coups. Ce mode de déplacement assez typique de la série donne l'impression de ne jouer que des Jérôme Rothen, sentiment étrange s'il en est. Il participe à la fois de l'impression un peu rétro que laisse le jeu, et du charme indéfinissable qui en émane.
Pas de Guardiola sans du peps
En fait, PES 2011 reste en dessous de FIFA sur de nombreux points - la réalisation technique, l'innovation, la richesse de la base de données. Mais il conserve un feeling très particulier, inimitable, qui mérite à lui seul de s'y (re)plonger.
Au contraire de FIFA, ici, les passes sont appuyées, les frappes pêchues, les joueurs réactifs. Les parties sont animées d'un peps, d'un tonus qui tend à se perdre, et pour irréaliste qu'il puisse passer, il donne aux matchs une vigueur des plus plaisantes à jouer. Certes, il arrive parfois de marquer des lucarnes d'un improbable tacle glissé des 20 mètres. Mais le plaisir d'allumer une « patate dans la lulu », ça ne se remplace pas.
Dommage que PES pêche sur des détails tout bêtes. A quoi sert d'avoir la licence de la Ligue des champions, si la compétition ne commence pas avec les groupes réels ? A quoi sert d'afficher l'écusson de l'équipe de France sur l'arrière de la jaquette, si c'est pour placer Gallas le retraité en défense centrale, et Anelka en pointe ? Même les transferts de cet été ne sont pas intégrés, Gourcuff joue encore à Bordeaux et Nênê à Monaco. Certes, un petit tour dans l'éditeur permet de remettre les choses en place, mais les joueurs auraient apprécié de démarrer d'office avec des effectifs à jour.
Votre ex vous reveut
Au final ? PES 2011 est le meilleur de la série depuis le passage aux consoles HD, et haut la main. Ce n'est peut-être pas suffisant pour concurrencer totalement EA. En l'état, PES 2011 peut concurrencer FIFA 08, mais pas FIFA 11, dont les nouveautés sont suffisamment nombreuses pour garder l'avance conquise ces trois dernières années. Mais le jeu de Konami n'en mérite pas moins le coup d'oeil.
Vous vous rappelez la fois où vous avez croisé votre ex dans la rue, celle que vous aviez délaissée pour tomber dans les bras d'une autre ? PES 2011, c'est un peu la même chose. La série de Konami a retrouvé son charme, et même si aujourd'hui, chacun de ses gestes les plus séducteurs vous est déjà très familier, trop peut-être, il y a toujours la tentation de céder à ses avances, comme ça, petit plaisir facile et coupable, retourner quelques heures durant dans les bras d'une autre.
Ne quittez pas votre nouvel amour pour autant, inutile de trahir EA, offrez-vous juste un essai, en douce. Après tout, ils sont si différents, et vous savez bien que d'un point de vue rationnel, FIFA 11 est indétrônable. Mais tentez quand même. Juste pour le plaisir de retrouver de vieux réflexes oubliés, et de murmurer, dans un petit râle de jouissance qui vient de loin : « Quand même, c'était bien, PES ».
PES 2011, en résumé
Editeur : Konami
Plates-formes : Xbox 360, PS3
Prix : 60 euros
Note : 4/5
Les points positifs :
- Le peps
- Les buts toujours différents
- Le feeling PES inimitable
- Le retour à des équipes bien placées
- Un emballage visuel réussi
Les points négatifs :
- Maniement rigide, équipiers statiques
- Palette d'animations limitée
- Les déplacements anguleux
- Les transferts pas à jour
- Des licences qui manquent
- Les commentaires faiblards
Dernière édition par Spx le Ven 1 Oct 2010 - 11:48, édité 1 fois
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Test : FIFA 11, la simulation qui va jusqu'au bout du fantasme
A chiffre symbolique, innovation symbolique : FIFA permet désormais d'incarner les onze joueurs d'une équipe. Une nouveauté radicale, pour une simulation extrêmement raffinée.
Commençons par ce que FIFA 11 n'est pas. Le nouveau jeu d'Electronic Arts n'est pas parfait. Comme depuis plusieurs années, la navigation dans les menus est d'une abominable lenteur ; les passes, d'une exaspérante mollesse ; la palette d'arrêts des gardiens, pas très étoffée, les commentaires tournent parfois en rond, les comptes rendus de match façon quotidien sportif sonnent faux, il y a des temps de chargement quand un joueur en remplace un autre, et un petit écran noir coupe l'action avant chaque remise en jeu.
Et ensuite ? Ensuite, il y a tout le reste, tout ce qui fait que, tout en gardant une marge de progression pour les années à venir, FIFA 11 s'impose comme la simulation de football la plus impressionnante de son temps. Une prouesse qui tient à cinq points essentiels. Tout d'abord, une vraie patte visuelle, avec une mise en scène télévisuelle propre, des commentaires qui sonnent très naturel, des visages finement restitués, des couleurs douces mais fidèles. Sans aller jusqu'à dire que FIFA 11 marque un saut graphique par rapport à son prédécesseur, reconnaissons qu'il affine sensiblement un rendu qui était déjà convaincant.
Conscience du ballon
Mais l'atout premier de la série depuis FIFA 08, c'est son exceptionnel moteur de jeu. On le croyait très poussé, le voilà qui franchit un nouveau cap ! Jamais, de mémoire de joueur, une simulation n'avait rendu avec autant de souplesse et de réalisme les duels de corps à corps entre footballeurs.
Chaque corps a une véritable présence, une masse et une silhouette qui lui sont propres. Ici, un tacle en déséquilibre qui contourne l'attaquant, là une interception d'un pied placé entre les deux jambes de l'adversaire, ailleurs des bras qui se retiennent, une tête en appui sur un dos, l'arbitre central jouant au torero pour éviter une passe…
Les joueurs virtuels donnent l'impression d'avoir conscience du ballon, prouesse qui tient autant à la qualité du moteur de collisions qu'aux animations, stupéfiantes de réalisme. Et la gestuelle s'est encore considérablement étoffée cette année, souvent de petits gestes anodins et épurés, aussi simples qu'un dos placé en opposition à un attaquant pour bloquer sa course, et qui donnent une redoutable impression de naturel.
Des équipes qui font bloc
En jeu, les rencontres sont plus tactiques que jamais. Le rapport de forces est désormais en faveur des défenseurs, dont l'attirail de mouvements a été considérablement gonflé. En outre, si, dans les précédents FIFA, les arrières avaient tendance à se placer très haut sur le terrain, ils retrouvent cette année une position plus crédible.
Il faut alors faire montre de toute sa créativité pour déplacer le bloc-équipe adverse : décalages, appels croisés, redoublements, changements d'aile, etc. Dans FIFA 11, la brèche ne se trouve pas, elle se crée.
Il faut ici redire tout le bien que l'on pense de l'intelligence artificielle des coéquipiers. C'est eux qui dynamisent le jeu en prenant naturellement les espaces, en multipliant les appels de balle, en offrant des solutions. Et c'est précisément cet esprit d'initiative qui manque à PES 2011, la faute à des coéquipiers trop statiques. Il reste dommage que l'arbitre soit aussi tatillon sur les hors-jeu, que les passes soient aussi peu appuyées, et les face-à-face avec les gardiens, un peu trop prévisibles : c'est là qu'Electronic Arts peut progresser.
Le onzième homme
Difficile de prendre en défaut FIFA 11 pour le contenu. Seules les compétitions européennes manquent à l'appel (mais on peut les reproduire artificiellement dans l'éditeur de tournoi), et l'offre en sélections nationales est un peu chiche. Pour le reste, les amateurs de championnat tchèque et de division anglaise amateur seront aux anges.
Signalons par ailleurs une excellente base de données, précise aussi bien dans les effectifs que dans la personnalité des joueurs et les stratégies de chaque équipe. A part la présence de Govou au lieu de Hoarau en équipe de France, les infidélités sont rares ou mineures, et peuvent de toute façon être corrigées.
Outre d'innombrables coupes et championnats nationaux, un mode carrière de longue haleine (15 ans !) permettant de débuter comme entraîneur, entraîneur-joueur ou manager, FIFA 11 inaugure enfin le fameux onzième homme. Les gardiens de but peuvent désormais être incarnés en mode « deviens pro ». Signe d'une simulation jusqu'au-boutiste : il est donc possible de prendre part à un mode carrière entier en piétinant le gazon loin de l'action.
A fond le fantasme : en 2011, le football se joue à onze ; en ligne, il y aura désormais un heureux élu pour garder les cages de l'équipe. Mais, autant le savoir, les gardiens touchent très peu le ballon.
Contrat rempli
Passé la surprise de la découverte, il faut en vérité une certaine dose de courage et de masochisme pour se forcer à rester dans les buts plusieurs matchs d'affilée. Mais, comme EA a bien fait les choses, même en mode carrière, l'ordinateur vous laisse le choix en début de rencontre entre jouer le dernier rempart ou un autre joueur. Tant pis pour l'immersion, mais, des fois, toucher le ballon, c'est bien aussi.
Nouvelles animations, jeu défensif d'une redoutable adresse, fluidité dans la construction collective, réalisation toujours au top et contenu pléthorique : FIFA 11 confirme toutes les attentes placées en lui ; il fait indéniablement mieux que FIFA 10, tout en capitalisant sur les acquis de la série : ce moteur de jeu épatant et une intelligence artificielle dynamique. Les défauts existent encore. Mais vous les connaissez déjà, et ils sont noyés dans la qualité générale de la simulation d'Electronic Arts. Oublions-les encore un an : c'est l'heure de jouer, maintenant.
FIFA 11 en résumé
Editeur : Electronic Arts
Plates-formes : PC, Xbox 360, PS3
Prix : entre 50 et 60 euros
Note : 5/5
Les points positifs
– Le réalisme
– Les nouvelles animations
– La possibilité de jouer le gardien
– Le jeu collectif
– Les effectifs complets
– Les troisièmes maillots
– Le contenu
– La réalisation
– Les commentaires
– L'ambiance visuelle et sonore
Les points négatifs
– L'interface lourde
– La manque de peps
– L'absence de Ligue des champions
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Pour moi c'est encore Fifa cette année, même si PES a bien remonté la pente depuis, j'aime pas trop la physique des joueurs et de la balle, et j'ai encore l'impression que la balle colle au pied des joueurs comme s'ils avaient des aimants.
Bon sur ce, je retourne sur Fifa 11
Bon sur ce, je retourne sur Fifa 11
Drilik- Feeder
- Messages : 61
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/02/2010
Age : 34
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Encore un test et pour celui-ci PES est au dessus de FIFA
http://www.gamopat.com/article-test-pes-2011-xbox-360-comparatif-fifa-11-58094588.html
http://www.gamopat.com/article-test-pes-2011-xbox-360-comparatif-fifa-11-58094588.html
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Drilik a écrit:Bon sur ce, je retourne sur Fifa 11
Genre tu joue au jeux de foot toi :p
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Fifa Powa !!
Slider- Analphabète
- Messages : 7
Réputation : 0
Date d'inscription : 23/09/2010
Age : 37
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Je viens de tester les 2 demos ... et franchement les 2 sont bien:
Pour Fifa beaucoup plus de fluidité dans le jeu et moins d'erreur dans les passes, contrairement a PES ou avec leur dosage de passe on les rate facilement.
Par contre pour les frappe toujours aussi compliqué de mettre une belle frappe dans FIFA alors que dans PES sa part plus facilement.
Difficile de tester un jeu en demo car il y a encre pas mal de Bug et surtout pas beaucoup d'equipe a tester ^^
Je pense que c'est vraiment l'année ou les jeux sont le plus proches.
Pour Fifa beaucoup plus de fluidité dans le jeu et moins d'erreur dans les passes, contrairement a PES ou avec leur dosage de passe on les rate facilement.
Par contre pour les frappe toujours aussi compliqué de mettre une belle frappe dans FIFA alors que dans PES sa part plus facilement.
Difficile de tester un jeu en demo car il y a encre pas mal de Bug et surtout pas beaucoup d'equipe a tester ^^
Je pense que c'est vraiment l'année ou les jeux sont le plus proches.
Re: [Test] FIFA 11 ou PES 2011, lequel choisir ?
Il faudrait des pages pour expliquer la subtilité qu'est fifa.Encore une fois PES c'est fait prendre a quatre patte et konami continu a sortir chaque année une version beta comme un jeu arcade ou tu met 10 balle et zap tres tres vite.Tout fana de football doit choisir inconstestablement fifa la simulation de foot par exelence et oui je suce fifa parceque je l'aime ^^
Felin94- Newbee
- Messages : 11
Réputation : 0
Date d'inscription : 24/09/2009
Age : 43
:: Jeux :: Console(s)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|